Projets

Notre travail  est loin d’être achevé. L’association TIFAWT et l’asbl Tagast In Imawalane doivent continuer de pourvoir aux besoins de l’école et de la poulation à Ib’Dnaza .

« La pertinence et la nécessité d’une aire maraîchère pour l’école ne sont pas à démontrer outre que ça procurerait aux élèves des légumes frais (Ce qu’ils n’ont jamais l’occasion de manger) et du fait influer positivement sur les quantités de stock de vivres scolaires à acheter chaque année, ça leur donnerait aussi une ouverture d’esprit sur la pratique des activités autres que l’élevage dont la continuité devient aléatoire d’année en année, amenant même à se questionner sur la durée de sa survie.

Juillet 2020 : le projet de forage alimenté par l’énergie solaire est budgété.

Les travaux démarreront en septembre 2020.

 Description du projet :

Le présent projet consiste en un forage et l’installation d’un système de pompage actionné par énergie solaire en vue de l’irrigation d’une aire maraîchère d’1,5 ha, récemment créée à côté de l’école primaire/internat communautaire. Les principaux postes du projet sont les suivants :

  • La réalisation et l’équipement du forage,
  • La fourniture et l’installation d’un champ solaire (panneaux) de 6000 Watts,
  • La fourniture et l’installation d’une pompe immergée solaire,
  • La fourniture et la pose d’un réservoir,
  • La réalisation d’un bassin de stockage pour l’eau.

L’aire de maraichage, déjà clôturée, ne dispose pas encore d’eau pour son irrigation

C’est le 2ème chantier ouvert cette année.

Comme expliqué dans le numéro de juin 2019, c’est un des plus importants projets de Tifawt : aménager une aire de maraichage de 1,5ha afin que l’école d’Ib’Dnaza puisse d’ici quelques années assurer la nourriture des écoliers à hauteur de 70%. Elle nous coûte actuellement 15.000€.

En plus la venue d’un forage permettra une économie de 550€/an : c’est le coût de l’eau pour les besoins des enfants.

La clôture est terminée ; le 2ème problème à régler, il est de taille, est de trouver des fonds pour doter l’aire maraichère d’un forage solaire. C’est la solution la moins coûteuse (en argent et en main d’œuvre) mais c’est tout de même cher : 32.000€.

En attendant, dès cette année on cultive déjà des haricots (ce qui, du reste, est excellent pour le sol) en profitant de la saison qui dure 3 mois                                                         

 

Dans l’avenir, à condition qu’on trouve les fonds nécessaires, on cultivera les céréales locales (mil et haricot) en juillet-août-septembre puis, légumes, pomme de terre, tomates, etc., d’octobre à avril.

Déjà depuis 2 ans, les enfants ont appris par la pratique comment organiser et soigner un jardin. Maintenant l’instituteur directeur de l’école fera du maraichage une matière scolaire enseignée dans l’horaire des cours.

Elle permettrait par ailleurs de donner aux enseignants un support physique des APP (activités physiques et pratiques) ».

Chaque année d’autres enfants seront diplômés en fin de primaire, c’est pourquoi Tagast doit absolument développer le parrainage collectif que nous avons mis en place début 2015.Il nous faut continuer à soutenir l’école primaire communautaire et aider les enfants qui suivent dès à présent le secondaire au collège.
Certains collégiens sont au bourg le plus proche (Tanout, 90 km). Ils sont logés en famille, car il n’y a pas d’internat à Tanout. D’autres enfants suivent leurs études au Collège de Zinder (à 300 km au sud) parce que c’est à Zinder qu’un ami a accepté de veiller sur eux. Leurs familles étant bien trop pauvres pour pouvoir assumer les frais d’inscription et de logement.